Gaëlle Petit

Designer Digital,
Concept creator

Pouvez-vous nous dire qui est Gaëlle Petit ?

Sur le plan professionnel, je dirai que je suis un mix entre directrice artistique de ma propre image, modèle pour certaines marques et influenceuse. En effet, je crée des concepts, des designs, j’imagine des univers visuels, des mises en lumière de produits. J’ai la chance de pouvoir travailler uniquement avec les marques que j’affectionne et je veille toujours à respecter leurs valeurs et leur identité propre. Je suis également modèle photo, je prête mon image à ces mêmes marques, lors de campagnes publicitaires ou partenariats. Enfin, je suis « influenceuse » mais au sens « social » du terme, je cherche à créer du lien avec ma communauté et mon mot d’ordre a toujours été le partage. Je ne cherche pas, à tout prix, à faire acheter des produits aux personnes qui me suivent mais plutôt à leur faire découvrir ma façon de vivre, mes articles favoris et mes coups de cœur. Je vis véritablement l’influence comme une responsabilité et pas uniquement comme un moyen de gagner de l’argent. J’ai toujours eu des valeurs fondamentales qui me poussent à prendre très au sérieux mes engagements, les missions que l’on me confie. L’influence, est pour moi, à la limite de l’action sociale, il est important de s’en servir pour véhiculer des messages forts et faire avancer les causes qui nous sont chères. Mes années télé m’ont apporté une communauté de plus de 475k followers, attachée à la Gaëlle qu’ils ont connu via le programme et qui est aujourd’hui curieuse de connaitre la suite de son parcours. J’ai le sentiment de devoir profiter de cette visibilité pour mettre en avant des actions qui me tiennent à cœur et des messages positifs.

Sur le plan humain, je suis une amie, une sœur, une fille, une femme qui aime la vie et qui grâce à une profonde introspection a fait la plus belle découverte qui soit, celle de se trouver elle-même et de devenir libre. Je suis curieuse, j’aime les gens et j’adore me laisser surprendre. Depuis peu, je peux réellement dire que j’aime la magie de la vie, c’est un trésor que chacun peut découvrir de manière quotidienne s’il sait y être attentif. Je n’hésite plus à aller chercher cette magie et à faire face à l’inattendu, j’ai pris conscience de ma place dans l’univers et je vis cette communion avec moi-même comme un vrai moment de plaisir, de calme et d’enrichissement personnel.

Vous avez été très appréciée durant votre participation aux Chtis ! Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté ? 

A l’époque de la diffusion du programme, je me souviens avoir été très surprise de l’engouement autour de « Gaëlle des Chtis », j’étais assez étonnée de découvrir à quel point j’étais appréciée et comment je suis effectivement devenue l’un des personnages importants de cette émission. Cela m’a flatté, m’a conforté dans l’idée que j’étais une personne intéressante à laquelle le public s’attachait au fur et à mesure des semaines. C’est l’émission d’une vie ! Participer à un tel programme TV c’est une chose qui marque votre histoire pour toujours, et cela fait réellement partie de mon histoire aujourd’hui. Cette expérience m’a également apporté beaucoup d’assurance parce qu’on est confrontés à un monde où il faut se positionner, trouver sa place, ça m’a aidé à ouvrir les yeux sur la réalité de la vie. Lorsque j’ai débuté l’émission, j’étais très jeune et cela a été formateur sur tous les plans : professionnel, humain et social. J’ai eu la chance de très bien gagner ma vie et c’est incontestablement une grande chance de pouvoir gagner autant d’argent, aussi rapidement, surtout lorsque l’on vient d’un milieu modeste. J’ai pu accéder à un niveau de vie que je n’avais jamais connu jusque-là. Cela m’a aussi permis de me rendre compte du fait que quand on ne fait pas de choix clairs, quand on ne décide pas pour soi, bref quand on ne va pas bien, on peut connaître une grande souffrance et grâce à cet enseignement j’ai pu reprendre le lead de mon existence et me demander ce que je voulais réellement pour moi-même. Au-delà de l’expérience acquise, cette étape de ma vie m’a surtout apporté une communauté soudée et fidèle de gens qui me donne tous les jours encore beaucoup d’amour et de bienveillance, et ça ce n’est pas rien, loin de là !

Vous êtes modèle photo et aussi directrice artistique, comment nourrissez-vous vos inspirations ? 

Mes sources d’inspiration sont assez variées, j’admire aussi bien Julianne Hough pour sa multitude de qualités artistiques que Huda beauty pour la façon dont elle a révolutionné le business du Makeup ! Je suis inspirée tant par des personnalités du monde politique comme Michelle Obama que par des artistes de variété comme Emmanuel Moire qui à l’audace de raconter sa propre vérité. D’une manière générale, je prête attention aux personnes qui incarnent l’actualité, tout en étant dans la réalité, celles qui sont vraies et qui ne cherchent pas à dissimuler leur nature profonde. Mais ce qui m’anime réellement, ce qui me nourrit à l’intérieur et me fait vibrer c’est la folie, le génie, la liberté ! J’adore les gens libres, même si dans notre société on ne les accueille pas vraiment et qu’ils ont tendance à faire peur. Je pense notamment à une femme dont le génie est aujourd’hui reconnu de tous, Lady Gaga, mais je pense aussi à une personnalité telle que celle de Maxime Cassady que l’on peut voir en ce moment dans « The Voice », je le trouve complètement dingue et absolument fabuleux ! J’ai eu l’occasion de le rencontrer, à titre personnel, et il est incroyablement inspirant, il s’autorise à montrer son grain de folie au monde entier et je ne peux qu’admirer ce courage et cette liberté infinie.

Si vous deviez donner un conseil aux futurs artistes ? 

Je ne me permettrais pas de donner des conseils aux futurs artistes car ce sont généralement des personnes sensibles et tout à fait à même de savoir de quoi ils ont besoin en réalité. Mais, je les inviterais à avoir le courage de montrer leur folie, de ne pas se laisser contraindre, restreindre ou inhiber par le système. Evidemment, cela est difficile parce qu’il y a une réalité financière que l’on ne peut ignorer, tout le monde a besoin de gagner sa vie.  Les artistes doivent faire vendre s’ils veulent durer mais pas au prix de la perte de leur personnalité profonde et de ce qui fait leur unicité. Je crois que mon conseil serait « autorisez-vous à être vous-même, à être fou, à être libre et ne vous souciez pas de qui vous allez déranger ».

Quelle est votre actualité ?

J’ai une actualité très chargée en ce moment, je risque d’avoir une rentrée plutôt intense, je travaille sur plusieurs projets avec des marques. J’interviens notamment, le 9 Juin, dans une journée/conférence qui vise à l’exploration et l’éveil de soi, avec de nombreux thérapeutes, un tas d’artistes et ce jour-là je vais annoncer quelque chose d’important pour la suite de mon parcours. Je suis très honorée d’avoir été invitée à m’exprimer dans le magazine FDF. La société manque cruellement de modèles et pouvoir rencontrer des femmes fortes et inspirantes via cette interview est réellement quelque chose de fondamental pour moi. C’est un réel honneur, d’avoir été choisie et d’être considérée comme une femme d’influence, cela me touche beaucoup.

Cristina Cordula

Conseillère en style – Animatrice télé – Actrice – Auteur

L’ambition et la chance font bon ménage

 

Vous avez été très tôt sous les feux des projecteurs en devenant mannequin à l’âge de 16 ans. Comment est arrivé cette incroyable circonstance ?

Rien n’est tombé du ciel, j’ai cherché ma chance, je suis allée voir de bons photographes pour avoir de belles photos. J’étais mineur et j’ai été suivie par ma mère pendant mes recherches. Ensuite, à la fin de mes études et quand j’étais déjà en train de travailler comme mannequin, une agence espagnole m’a repérée pour travailler en Europe et j’ai accepté car c’était ce que je voulais faire.

 Vos nombreux défilés, vos voyages et déplacements vous ont nourri. Comment vous est venu l’idée de développer en France le conseil en image ?

C’est un métier que j’appréciais déjà quand je n’étais pas encore conseillère en image et qui existait en Angleterre et aux États-Unis. Je me suis dit, pourquoi ne pas le faire en France aussi. Je savais, par contre, que ça serait difficile au début et que le marché français était réticent à l’époque à ce type de profession. Suite à la naissance de mon fils je me suis reconvertie en conseillère en image et, un an après, M6 m’a cherché pour un casting pour une émission de relooking. Je n’ai pas été choisie, mais j’ai été repêchée suite à un désistement. Le métier a été démocratisé grâce aux émissions.

Conseillère en image, directrice d’agence, designer, animatrice télé, auteur, pensionnaire de RTL, les fonctions ne manquent pas. Vous êtes sur tous les fronts.Comment gérer-vous toutes ces responsabilités ?

Je délègue. Il faut déléguer pour pouvoir réussir à tout gérer. J’ai une équipe fidèle en laquelle j’ai très confiance. Sans mon équipe je ne pourrais pas faire tout ce que je fais.

Vous ensoleillez M6 avec votre bonne humeur et votre accent brésilien. Retourner-vous régulièrement aux sources pour faire le plein d’énergie ?

Bien sûr ! Le Brésil c’est mes racines, mes repères. J’y retourne souvent pour me ressourcer.

À 54 ans, vous êtes sublime, quels conseils donneriez-vous aux femmes pour être tout aussi lumineuse que vous ?

Avoir une vie saine et équilibrée. J’aime faire la fête, mais pas tous les soirs ! En général je me couche tôt pour être en forme et reposée pour mes longues journées de travail. J’ai une alimentation saine et j’évite les excès. Je fais aussi du sport régulièrement.

Si vous aviez encore un rêve à réaliser, quel serait-il ?

J’ai plusieurs objectifs pour le futur que j’essaie de concrétiser petit à petit.

 

Par Monica Bibalou

Flora Coquerel Entrepreneuse en Philanthrope

Flora, on vous connaît grâce à votre sacre miss France en 2014. Comment votre vie a-t-elle changé depuis votre élection ? Dans quelle activité êtes-vous impliquée ?

Miss France a été une superbe aventure qui m’a énormément appris, autant sur moi que sur le monde. Le public me connaît surtout grâce à ce titre mais c’est vrai qu’on oublie souvent que ce fut une belle parenthèse d’un an qui ne définit pas mon identité. 

Avant Miss France et l’année suivante j’ai suivi des études en Commerce International qui m’ont permis d’enrichir mon envie d’entreprendre. Mes activités sont aujourd’hui très diverses. Je travaille essentiellement avec des marques, en tant qu’ambassadrice notamment ce qui implique beaucoup de shooting photos, de création de contenu, de déplacements et d’événements. Cette dernière année a également été une année de challenge durant laquelle j’ai participé à mon premier documentaire, « Wax in the city » réalisé par Elie Seonnet. Un documentaire qui traite de la place de l’Afrique et des créateurs africains ou franco-africains dans le monde de la mode. Pour cela on parle d’un tous très tendance mais controversé, le wax. Être reporter m’a énormément plu et j’espère pouvoir renouveler cette expérience à l’avenir. 

En plus de cela je suis également modèle photo et présidente de mon association Kelina avec laquelle nous construisons une maternité au Bénin et qui demande un travail constant et intense. 

Pouvez-vous nous dire à quoi ressemble une journée-type de Flora ?

Je n’ai pas de journée-type et ça c’est le bonheur quand on travaille pour soi.

Je peux faire des shootings photo comme des conférences, des tournages ou encore travailler sur mes futurs projets professionnels comme associatifs. En général, je gère mes mails et je fais du sport et ensuite je commence ma journée qui est souvent pleine de rendez-vous pour préparer les projets qui suivent.

Vous avez organisé votre premier gala KELINA, qui fut un grand succès. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre association ?

Oui ça a été énormément d’organisation et grâce à Inès VERNAT de l’agence Rose&Lys nous avons eu un bel événement et nous avons surtout récolté une belle somme pour la construction de la maternité au Bénin. L’association existe depuis 2014. Je l’ai créé avec mes parents en continuité de leur précédente association avec laquelle ils ont construit des écoles, des puits, des bibliothèques au Bénin également. C’est une belle histoire de famille et de transmission. Notre projet de maternité est actuellement en cours mais nous sommes toujours en recherche de fonds et de matériels pour terminer notre projet. Il est également important pour nous d’avoir des mécènes français comme béninois ou africains plus largement. 

Vous êtes un modèle pour beaucoup jeunes femmes. Avez-vous un mot pour elles ?

Ça me touche de savoir que des jeunes femmes me suivent et me prennent pour exemple. C’est une lourde responsabilité parce qu’aujourd’hui avec les réseaux sociaux on partage ce que nous faisons presque quotidiennement avec les personnes qui nous suivent et ça peut avoir un impact important. J’aimerais déjà les remercier mais surtout leur dire de suivre leurs rêves, de se battre pour et de ne jamais penser qu’elles sont incapables de les atteindre. 

Quels sont vos projets dans le futur ?

Je continue mes projets actuels et j’aimerais beaucoup continuer à faire des documentaires comme « Wax in the city » qui a été une aventure incroyable. J’aimerais également créer une marque de vêtements sur laquelle je commence à travailler actuellement. 

CECI JOHNSON – INVITATION INNOVATOR & EXPERT DESIGNER

CECI JOHNSON – INVITATION INNOVATOR & EXPERT DESIGNER

Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

J’ai commencé à travailler il y a 14 ans, dans mon appartement à New-York, toute seule, avec rien d’autre que ma passion et mon rêve. J’ai fait des études de graphisme et d’arts appliqués et je savais que j’adorais créer pour les autres. Je fais aussi partie de ces gens qui ont la flamme de l’entreprenariat ; j’ai toujours des projets de tous les côtés. C’est comme ça que Ceci New York a commencé !

 

Nous avons remarqué que vous aimez travailler dans des ambiances magiques, de contes de fées. Quelles sont vos inspirations ?

J’ai toujours été inspirée par la mode, les voyages, la culture, et le monde qui m’entoure. Parfois, une simple balade dans les rues de New-York peut suffire à m’inspirer. Mais mon inspiration principale vient de mes clients. J’aime suivre leurs idées – ce qui les excite finit par m’enthousiasmer et je mêle ma vision à leurs rêves : c’est ainsi que la magie opère. C’est drôle, mais je garde toujours en mémoire les petites choses qui m’inspirent. Quand je trouve des clients à qui ces idées pourraient plaire, elles refont surface, encore plus belles que dans mes souvenirs. Je pense sincèrement que l’imagination est partout. Il suffit d’ouvrir son esprit pour la voir.

Quand les futures mariées viennent vous demander votre aide, comment cela se passe-t-il ? Comment arrivez-vous à réaliser leurs rêves et à faire de leur mariage un moment magique ?

Heureusement, c’est toujours agréable de travailler avec mes clients, d’où qu’elles viennent – tant qu’elles ont un ordinateur, on peut travailler ensemble. Je m’assure toujours que chaque pièce que je crée est une source de fierté pour elles comme pour moi. Je prends aussi en considération leur personnalité ; à quoi ressemble leur maison, comment elles s’habillent, ce qu’elles aiment, ce que représente leur couple. Après avoir défini le style d’une cliente, je commence à brainstormer pour trouver des idées d’invitations. À mon avis c’est le comble du luxe de pouvoir s’en remettre au talent d’un professionnel du design. En général, le résultat dépasse leurs espérances.

Dans votre processus de travail, votre équipe trouve un concept unique pour chaque client. Comment faites-vous pour leur plaire ?

Notre process #CeciCouture est très particulier. Tout commence par une consultation lors de laquelle on échange, je pose beaucoup de questions et j’essaie de rentrer dans la vie de mes clients pour savoir ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas. Ensuite, je prends plaisir à leur proposer des idées uniques et pensées pour eux. Le résultat est toujours beau, artistique.

Retrouvez-la sur son site internet, sur Facebook et sur Instagram.

Stellay November