UN SEJOUR INTIME ET CONVIVIAL

L’hôtel A-Stay est à la pointe de la technologie, d’où vient ce concept d’innovation ?
L’idée est venue de Ben Van Loo, homme d’affaire anversois qui a voulu s’intéresser à la tranche d’âge des millenials. On ne voulait pas faire de technologie au nom de la technologie, on a très vite identifié le fait que les nouveaux voyageurs souhaitent se servir eux-mêmes et être architecte de leur séjour. La deuxième chose, c’est la modularité grâce à la technologie : chez A-Stay, on paye uniquement ce que l’on consomme. Cela permet de se servir comme on veut quand on veut mais aussi d’adapter l’offre, dans les chambres : vous pouvez changer la lumière, la température, surfer sur Netflix sur un écran de très bonne qualité, la technologie permet aussi cela. Il y a également la phase cachée de l’iceberg, on essaie de viser l’excellence opérationnelle de l’établissement.

Pourquoi choisir Anvers pour l’ouverture ?

Il y a un très grand ancrage local dans tout ce qui est immobilier. Ben Van Loo a grandi tout prêt d’ici et on connait très bien la ville d’Anvers. On a eu l’occasion d’acheter ce terrain qui est parfaitement situé. On veut des villes très métropolitaines, à Anvers il y a beaucoup d’Hollandais, d’Allemands, de Français. On vise leCsREjeDuITnPeHsOvTOoyageurs qui veulent un service convenable à un prix abordable, ce segment-là n’était pas du tout saturé à Anvers.

Vous mettez en valeur les artistes locaux pour le décor, à part ça, comment est-ce que vous choisissez vos partenariats ?
Locaux, c’est un critère en effet. La deuxième chose est la durabilité qui est très importante pour nous. Dans durabilité il y a les 3 P : People Profits Planet. People pour l’interaction humaine, nos salades viennent d’à quelques centaines de mètres d’ici. Charlotte Decot qui a peint le mur vient de la ville d’Anvers ça c’est la partie ancrage local et contact personnel. La deuxième chose c’est la durabilité, on veut des produits de bonne qualité. La plupart des produits sont faits localement et on a fait l’exercice d’aller voir l’origine du produit. Profitabilité, si vous regardez les prix du « food and beverage » et les prix de la nuitée, on essaie d’être vraiment honnête. On veut être profitable par la qualité et par le volume, pas par la marge, on préfère avoir un prix très abordable et vendre plus que vendre très peu à un prix élevé.

Pouvez-vous nous en dire plus sur ces valeurs écologiques ?
Ça commence par où nous choisissons l’emplacement de nos bâtiments, toujours très proche des transports en commun. La 2ème chose, la conception du bâtiment, nous cherchons à ce que chaque bâtiment soit certifié BRIAM. C’est un label de durabilité international, on cherche au minimum le niveau « Very good ». Ça se reflète dans le choix des matériaux, leur origine, leur certification, dans l’utilisation d’énergies renouvelables, à Diegem on aura énormément de panneaux solaires. Les locaux qui travaillent connaissent la ville, c’est aussi une forme de durabilité et de proximité importante.

Quel genre d’événements allez-vous abriter au sein de l’hôtel ?
On cherche des événements qui connectent les gens qui dorment ici et les gens qui vivent dans le quartier. Ça peut être parfois « Faites vous-même votre cocktail », faire une « Barbecue party » dans le jardin extérieur. On songe aussi à faire, par exemple, des « Tour guide by jogging » c’est visiter la ville en faisant un jogging le matin. Notre marque de fabrique c’est d’être connecté localement donc dans chaque A-Stay vous allez vous y reconnaître au point de vue des technologies, mais il sera propre au quartier dans lequel il est ancré.