ANABELLE VARANE

Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?

Bonjour, je m’appelle Annabelle Varane, je suis âgée de 21 ans. Je suis nordiste par ma mère et j’ai des origines martiniquaises du côté de mon père. Après avoir obtenu une licence de droit, je suis actuellement en première année de Master en Management International. Mon projet à terme est de travailler en tant que manager dans une grande entreprise ou une organisation internationale telle que l’ONU. J’ai participé à l’élection de Miss France 2019 où je suis arrivée parmi les 12 finalistes. J’ai ensuite gardé un pied dans l’univers de la mode et de la beauté en travaillant en tant que mannequin à coté de mes études.

Qu’est ce qui t’a particulièrement plu dans le milieu de la mode ?
Le milieu de la mode se diversifie de plus en plus au fil des années, avec la mise en valeur de profils de plus en plus différents, et c’est ce qui en fait, selon moi, sa richesse. J’apprécie l’idée de sublimer la femme à travers des vêtements, des cosmétiques, des show, c’est un univers qui peut être parfois dur, mais qui en même temps permet de véhiculer de très beaux messages.

"J’adore cette liberté à laquelle j’ai droit, jongler entre le milieu de la mode et mes études"

Peux-tu nous décrire ton univers, les valeurs que tu véhicules ?
J’ai appris à travers mon éducation et mes diverses expériences que la tolérance et l’ouverture d’esprit sont les maîtres mots. Il est important d’essayer de comprendre autrui avant d’émettre des jugements sur tel ou tel comportement.

A quoi ressemble ton quotidien ?

Encore étudiante, au quotidien je jongle entre obligations professionnelle, scolaire et personnelle. Je passe beaucoup de temps dans le train mais j’adore cette liberté à laquelle j’ai droit, jongler entre le milieu de la mode et mes études juridiques/managériales.

Pourquoi as-tu accepté de poser pour la marque Beauté Insolente ?
La marque Beauté insolente est en parfait accord avec le valeurs auxquelles je crois. L’idée de s’adapter à chaque femme, à travers des produits qualitatifs et ciblés pour chaque type de cheveux est parfaite. L’identité capillaire d’une femme peut représenter beaucoup dans sa perception de soi. Il est important de guider chaque femme vers son acceptation, tout en allant vers la meilleure version d’elle- même.

ALEX MORGAN

Alex Morgan, membre de l’équipe nationale féminine de football des Etats-Unis et attaquante de l’Orlando Pride, a dû se rappeler  continuellement alors que son premier né, sa fille Charlie, grandissait.

Bien qu’active pendant toute la durée de sa grossesse, Morgan voyait ses temps de parcours ralentir et sa production diminuait dans ses cours de cycling à mesure qu’elle progressait dans sa grossesse. En tant qu’athlète professionnelle qui a toujours poussé son corps à ses limites avant la grossesse, la médaillée d’or olympique parle de l’importance de prendre du recul et de savourer le processus d’entraînement pendant la grossesse : « Non seulement j’ai dû faire un changement physique, mais j’ai aussi dû faire un changement mental pour me dire « c’est bon », dit Morgan. « En tant qu’athlète, vous voulez voir des résultats. Vous voulez continuer à progresser. Tout au long de ma grossesse, j’ai dû cesser de me dire : « Mon endurance empire » ou « Je me fatigue plus facilement » pour me dire : « Je suis en train de mettre au monde un bébé, alors pardonnez-vous et pardonnez à votre corps, et profitez vraiment de ce moment ».

ÉLODIE MESCHI

Femme passionnée et engagée qui aime faire bouger les lignes, femme bâtisseuse ou encore femme de challenge comme elle se définit mais surtout ex-joueuse internationale française de basketball et aujourd’hui à la tête de la start-up « Sportail Community ».

Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?

Je suis Élodie Meschi. J’ai grandi à Nice avec mes trois grandes sœurs. Après avoir passé mon bac, j’ai déménagé à Paris pour mes études à l’université Paris Diderot et ai décidé au bout de deux ans de les arrêter pour me consacrer à la mode et aux réseaux sociaux. Grâce à cela j’ai pu voyager, découvrir le Portugal, l’Italie, I’Inde, le Canada tout en ayant un job dans la restauration.

Qu’est ce qui t’a particulièrement plu dans le milieu de la mode ?
Ce qui me plait c’est le fait de pouvoir s’exprimer à travers des tenues, des créations. J’ai rencontré beaucoup d’artistes, de personnes passionnées et inspirantes. Créer des photos et des vidéos me passionne.

"Je veux rendre le monde meilleur, plus heureux, plus sain et plus serein."

Peux-tu nous décrire ton univers, les valeurs que tu véhicules ?

Mon univers est plutôt positif. Tout tend à être beau et joyeux, parfois cela me porte préjudice car ma vision n’est pas le même que celle de la société dans laquelle ont vit. Je veux rendre le monde meilleur, plus heureux, plus sain et plus serein. Mes valeurs iraient dans ce sens. Le respect et la bonne humeur sont deux choses que j’adore. Je parle du respect entre être humains mais aussi envers les animaux (je suis vegan) et envers la planète ! Ça peut nous prendre avec Laura (ma sœur) qu’un jour on décide de faire le tour du quartier et ramasser tous les déchets par exemple. Pour ce qui est du veganisme, c’est un choix personnel que je n’imposerais à personne. Je veux juste partager un mode de vie plus sain, se nourrir plus sainement car nous sommes ce que l’on mange et plus on mange sain plus on l’est et plus on est respectueux. Manger sain est un état d’esprit. Le respect est aussi très important pour moi. J’adore être gentille car j’ai pris conscience que la gentillesse rend la vie plus facile. Être gentille ne veut pas dire se laisser marcher sur les pieds mais respecter son prochain. J’ai passé cinq mois en Inde, et c’est là-bas que j’ai appris à relativiser sur la vie. En Europe, on a déjà tout, on oublie parfois la réalité. Il faut se rappeler qu’on est très chanceux et que, malheureusement, tout le monde n’a pas ce que l’on a. Donc j’ai appris à être plus reconnaissante.

A quoi ressemble ton quotidien ?

Je travaille dans la restauration à côté de ce que je fais. Mes journées se résument à aller travailler et à combiner la création de contenu sur les réseaux sociaux : faire des photos et des vidéos (devant et derrière la caméra), découvrir des restaurants sains que je peux partager et surtout rigoler et profiter de chaque instant.

Pourquoi as-tu accepté de poser pour la marque Beauté Insolente ?

Je connaissais déjà la marque grâce à ma sœur Laura, qui est apparue dans le magazine FDF N°6. J’ai tout de suite accepté car Stephanie m’a expliqué que ça allait être un shoot qui mettait en avant 4 types de cheveux différents grâce à 4 filles d’origines différentes. L’idée est géniale et le résultat est juste magnifique. Je trouve très important de rappeler que même si le type de cheveux est différent (comme la couleur de la peau), nous avons tous un cœur pour aimer et que l’on se doit de l’utiliser.

BABETH

CREATRICE DU BLOG NOT JUST MOM

Babeth vous êtes connue sous le nom de NotJustMom. Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?
Je suis Babeth, une femme âgée de 39 ANS, franco- congolaise, mariée à William avec qui je suis maintenant depuis presque 20 ans. Nous sommes les parents chanceux de Ceryse qui a 12 ans et de Salomé qui elle est âgée de 7 ans. Dans la vie, je suis infirmière libérale depuis maintenant 5 ans. À côté de cela, je suis la créatrice du blog NotJustMom qui existe depuis 6 ans ainsi que la fondatrice des rendez- vous féminins : « Bonjour Madame ».

Vous êtes maman, arrivez-vous à concilier votre vie de famille, professionnelle et digitale ?
Difficile de trouver un équilibre entre le statut de mère et ses propres ambitions. Évoluer professionnellement sous- entend forcément faire certains sacrifices personnels. Tout comme entretenir son couple et devenir maman engendrera forcément des sacrifices professionnels. Alors comment gérer cette ambivalence ? Eh bien, j’ai commencé à accepter le fait que je ne pouvais pas être sur tous les fronts et que l’image de la femme parfaite que véhicule la société n’est qu’une très grosse connerie !

"il est important de pouvoir, partager son histoire lorsque nous en ressentons le besoin."

Je fais du mieux que je peux, je dirais même ayant un vrai partenaire de vie que nous avons arrêté de nous mettre la pression et nous faisons mieux certains jours d’autres. À un moment de ma vie, comme beaucoup de mères de famille, j’ai eu cette sensation de ne pas faire comme je devais, ou de ne pas faire assez! J’avais cette impression de ne pas réussir à m’organiser comme il le fallait ou encore de ne pas être suffisamment présente. La société dans laquelle nous vivons a voulu me faire croire que je n’étais pas à la hauteur ! Sauf que j’avais le droit d’être fatiguée et imparfaite sans forcément me sentir coupable. L’évolution de la société permet aux pères de plus s’investir dans leur vie de famille, les statistiques montrent que les femmes s’occupe davantage des tâches liées au foyer ainsi que des enfants, même

lorsqu’elles occupent un job à temps plein. Moi je ne voulais pas me retrouver dans ces statistiques, donc j’ai décidé de porter toutes mes casquettes comme moi j’avais envie et depuis cette notion d’équilibre entre boulot, enfant et vie de couple, bien qu’elle nécessite une bonne organisation et la mise en place de règles simples, n’est que feeling et communication.

Vous êtes la fondatrice de bonjour Madame, D’où vous est venue l’idée de créer ce concept?
Nous les femmes sous-estimons très souvent, à tort, la force de nos témoignages et tout ce qu’ils contiennent. Le poids insoupçonné qu’ils possèdent, ce potentiel de
sauver d’autres femmes qui, à un moment, se sont senties perdues elles aussi. Je peux vous l’assurer, nos témoignages ont des impacts mais aussi des conséquences. Il est important de pouvoir, partager son histoire lorsque nous en ressentons le besoin. Il est important de dire ce qui n’a pas été, une fois que tout va mieux. Parce qu’il est utile et vital de témoigner ce que nous étions avant, et ce que nous sommes devenues par la suite… Utile, parce que si cela ne t’aide pas toi, ce témoignage aidera forcément une autre personne. De nos jours, on ne témoigne malheureusement que des choses négatives. Mais ma motivation première pour créer ces rendez-vous féminins était que les femmes réalisent que de témoigner le positif est tout aussi important. Lorsque tu témoignes aux autres, tu les édifies et tu les encourages à persévérer dans leur chemin de vie, dans leurs entreprises, dans l’aboutissement de leurs projets, même dans leurs vies de foi. Peu importe à qui tu témoignes ta transformation, ton histoire est tellement personnelle mais tellement impactante, qu’elle touchera forcément l’un ou l’une d’entre nous. Nombreux de mes échecs d’antan m’ont permis d’être la Babeth que je suis aujourd’hui! Rencontrer certaines personnes bienveillantes, aux mots justes et au karma positif m’a aidé à aiguiser mes envies, mes ambitions! Je rêve grand et je sais que cela fait peur, que beaucoup me trouvent utopiste! Mais vous savez quoi, avant leurs avis avaient de l’importance pour moi, aujourd’hui plus du tout! Le plus important, c’est moi et mes rêves! Moi j’ai décidé que je ferai ce que j’ai envie, et si je me casse la figure, ben je recommencerai jusqu’à ce que je parvienne à mes fins…. Parce qu’à l’aube de mes 40 ans, tout commence pour moi! Ainsi Bonjour Madame est né.

PENOLA LAWSON

Youtubeuse LifeStyle à succès depuis quelques années, Penola nous raconte son parcours et comment elle a trouvé sa vocation.

Peux-tu nous dire qui tu es et comment tu t’es lancée ?

Je m’appelle Penola Lawson et je suis youtubeuse depuis 3 ans. Quand j’étais petite, j’étais une fille très têtue qui voulait faire beaucoup de bêtises. J’aimais beaucoup animer et je pense qu’avant même de faire YouTube, ce petit côté audiovisuel, je l’ai eu de mon père qui, à l’époque, produisait des films. Je voulais même être actrice quand j’étais plus jeune. Donc dans ce personnage là qu’était Penola à l’époque, mes parents n’en pouvaient plus. J’étais amoureuse d’un jeune homme qui faisait beaucoup de bêtises et qui m’engrainait. Un jour je rentrais de fugue, mes parents m’ont dit “Si on allait en Afrique ? C’est le mariage de ta tante.” J’aurais dû tilter, je rentrais d’une fugue et on me proposait des vacances en pleine période scolaire. On y est allé et là, je pense que pour la première fois de ma vie j’étais forcée d’obéir, de me soumettre à la volonté de mes parents et puis j’étais partie pour y rester un bon bout de temps.

Ma philosophie première c’est “fais ce qu’il te plaît, tant que ça ne fait du mal à personne”

Cela ne t’a-t-il pas permis de revenir plus forte ?

Clairement, quand je suis revenue un an et demi après en France j’étais contente de revoir mes amis et j’étais tentée de revoir mon ex. Puis quand je l’ai vu, j’ai senti que je l’aimais encore. Je me suis dit que si je restais ici tout ce que j’avais fait en Afrique, toute la maturité que je pensais avoir acquise allait tomber à l’eau. Donc j’ai dit à mon père : “Papa je crois que je ne suis pas encore prête à rester en France, renvoie- moi en Afrique”.

Donc quand es-tu revenue en France ?

Je reviens en France deux ans et demi plus tard, mon bac en poche. J’avais sauté une classe, je suis vraiment devenue une tête. En Afrique, j’ai mis tout mon potentiel sur place et je l’ai exploité. De là, j’ai fait de grandes choses et je me suis rendue compte que si je voulais je pouvais. Mes objectifs et mes priorités n’étaient plus du tout les mêmes…

Si tu avais des conseils à donner aux personnes qui te suivent, que leur dirais-tu ?
Je pense que ma philosophie première c’est “fais ce qu’il te plaît, tant que ça ne fait du mal à personne”, c’est de vraiment kiffer sa vie parce qu’on ne vit qu’une fois et tant que tu ne fais du mal à personne, tu t’en fous de l’avis du monde. Je pense vraiment que c’est grâce à ça que je suis là où je suis. Ce côté très têtu que j’avais depuis l’enfance, je l’ai transformé en détermination. J’invite les femmes à vraiment faire ce qui les fait kiffer. Fonce, suis ton cœur, c’est ta plus grande arme, sois fidèle à tes envies.

CASSIE

ARTISTE DANSEUSE

Badgyal Cassie, la jeune femme qui allait propulser la danse afro à travers le monde. Cassandra Ngbolonga est à 26 ans une star incontournable de la danse afro sur web. Danseuse, chorégraphe et fondatrice du Prestige Dance Awards, plus connue sous le nom Badgyal Cassie est suivie par 1089 435 abonnés sur Facebook et 598k sur Instagram. “Dans ma famille, tout le monde avait l’habitude de danser, c’est quelque chose de très culturel… Je ne me suis pas trop posée de question”. Formée à la Just Debout School en hip-hop, la danseuse s’enrichit de nombreuses rencontres professionnels comme celles avec Meech, Bruce Ykanji ou encore Cosmic, spécialiste du dancehall. Toujours en quête d’enrichissement, à 22 ans, gavée de technique, Cassandra repart se ressourcer en terre africaine. Après un séjour au Ghana, Sénégal, Guinée et en Côte d’Ivoire, la révélation lui apparaît :

"J’ai compris pourquoi je dansais, j’ai compris que c'était la musique africaine qui me faisait vibrer et constituait ma réelle identité de danseuse..."

J’ai donc décidé de revenir à la danse africaine – à la source, finalement – en y intégrant tout ce que j’avais appris durant mes années de formation.” De retour en France, Cassie apporte dans ses chorégraphies la petite touche afro à son style et fait le buzz internet jusqu’à des retentissements en Italie, au Brésil et aux États-Unis. Au delà de ce succès international, Cassie est devenue pour de nombreuses petites filles un modèle à suivre et chacune de ses masters classes réunit plus de 100 élèves. Promouvoir la culture africaine à travers la danse, tel est l’objectif visé et atteint par Badgyal Cassie.