CO-FONDATRICE AFRIKANCUT

Je m’appelle Cindy, j’ai 26 ans et je suis maman de deux adorables enfants de deux ans et trois ans. Je suis l’heureuse Co-fondatrice du salon de coiffure Afrikancut depuis maintenant dix ans. Co fondatrice ? Oui car dès l’enfance, j’ai été baignée dans le domaine de la coiffure grâce à ma mère. Ma mère était coiffeuse et je l’ai vue bâtir son petit empire depuis mon plus jeune âge. Afrikancut s’appelait alors Africa’foire. Petite, je me souviens qu’après l’école je l’aidais à nettoyer son salon en échange de quelques euros en guise d’argent de poche. Ma passion pour la coiffure je la dois à ma mère qui m’a transmis l’amour du cheveu. Il était donc logique qu’elle me passe le flambeau dès que je fus prête ! « Ma fille, tu seras une coiffeuse passionnée je le sens, mais avant, il va falloir te perfectionner ! Ce salon sera à toi si tu reviens avec un bon bagage » C’est ce que me disait ma mère avant que je n’entame ma formation en école de coiffure pour atteindre mon rêve. De salon en salon en tant qu’apprentie, me voilà sur les traces de ma mère.

"Ma passion pour la coiffure, je la dois à ma mère qui m'a transmis l'amour du cheveu."

Ayant grandi dans les réseaux sociaux et suivi l’évolution de ce phénomène qui a révolutionné les commerces, il était pour moi évident et obligatoire de montrer mes créations. C’est alors là que tout commence mais le chemin ne fut pas sans embuches : la persévérance était le maître mot ! Communiquer sur les réseaux sociaux c’est un second métier. Montrer son expertise le plus souvent possible tout en étant opérationnelle au salon c’est quelque chose d’épuisant mais d’essentiel pour Afrikan cut.

Qu’est ce qui t’a particulièrement plu dans le domaine de la coiffure (ta spécialité) ?
Sublimer les femmes et les voir sortir avec le sourire ou avec plus de confiance en elles grâce à ma passion : c’est quelque chose d’exceptionnel pour moi. Etre spécialisée dans les coiffures courtes m’apporte beaucoup de clientes en besoin de changement radical. Comme on dit : une nouvelle coupe est souvent l’enclenchement d’une nouvelle vie, d’un besoin de fraicheur et de changement. Participer à cette étape dans la vie de mes clientes me rend encore plus passionnée par mon métier. AfrikanCut c’est aussi toute une thérapie ! Dans mon salon quand on y rentre on y ra- conte sa vie, ses problèmes, ses joies et ses peines. Et on y ressort apaisée. C’est toute une « expérience » ! On a ri, pleuré, on s’est détendu, on a surtout ri ! Et c’est ce qui me fait le plus vibrer quand je me lève le matin. Je sais que quelle que soit ma journée je sais qu’elle sera belle et mouvementée !

Conseil pour les jeunes

N’oubliez jamais de vivre de votre passion ! Ça n’a pas de prix. Lorsque quelque chose vous fait vibrer et que vous pouvez en faire votre métier : lancez-vous ! On cherche toujours à rentrer dans les cases en pensant que c’est la clé de la réussite de suivre les chemins d’autrui ou le chemin que la société nous dit de suivre. Mais le plus grand bonheur c’est de faire ce qu’on aime car on ne sera jamais malheureux de se lever le matin pour le faire. Vivez de cette passion et trouvez le moyen d’être plus grand dans ce domaine, ça ne va jamais vous épuiser ni vous démotiver tant que c’est votre passion. Et si vous pensez ne pas être assez performant, investissez dans la performance et l’apprentissage puis faites encore mieux afin de sortir du lot.

Par Stéphanie Guittonneau