Wendie Renard

Footballeuse professionnelle

Pouvez-vous nous dire comment vous est venu votre amour pour le foot ?

Mon amour pour le football est venu naturellement. Ma famille est très sportive (ma tante arbitre de football, mes sœurs, ma mère et mon oncle ont pratiqué le hand), c’était normal que je fasse du sport. J’ai pris ma première licence à l’âge de 7 ans dans mon club de ma commune, Le Prêcheur (L’essor prêchotain).

Comment gérez-vous votre vie de footballeuse internationale française ?

Je le gère bien, parce que j’ai toujours voulu réussir. J’avais des objectifs en tête et il y avait que la Métropole qui pouvait me permettre de les atteindre. Mon rêve c’était de jouer dans des stades pleins, de gagner des titres et surtout de porter le maillot de mon pays. Aujourd’hui, je suis consciente et heureuse d’avoir cette chance qui me permet de pouvoir vivre de ma passion, et de faire parti des dix meilleures joueuses mondiales.

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Harry Roselmack

Journaliste, Animateur Télé

Vous avez sorti le film « Fractures » en novembre 2018. Pouvez-vous nous raconter l’histoire ?

FRACTURES met en scène la confrontation de deux personnages principaux aux antipodes l’un de l’autre comme en accouche parfois la France d’aujourd’hui. Le parcours de l’un d’eux l’a amené au cynisme et à la prostitution, l’autre s’est converti à un islam dévoyé et violent. Ces deux personnages, Fariha et Youssouf, vont à une même soirée sur un bateau. Tous deux vont se retrouver enfermés dans la pièce du bateau où Fariha a découvert l’arsenal terroriste de Youssouf. Ce bateau et la fête qui s’y déroule sont en fait un prétexte pour confronter des radicalités opposées.

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Aliyas

Chanteuse

Tu chantes depuis quel âge/ combien de temps ?

J’ai toujours chanté plus ou moins sans m’en rendre compte mais je m’y suis réellement consacrée en fin d’année 2017.

Pourquoi cette envie soudaine de se lancer dans ce domaine ?

J’ai souvent été perçue comme une personne drôle, qui ne sait faire qu’amuser la galerie mais j’ai voulu changer radicalement l’image que l’on avait de moi en montrant que je savais faire autre chose.

Tu as eu un buzz récent à travers les réseaux sociaux, comment tout cela est arrivé ?

Pendant une période il y a eu une forte augmentation des manifestations lycéennes mais celle à Mantes-La-Jolie a été la plus marquante. Les lycéens ont été obligés de s’agenouiller sous la menace de flash balls. J’ai un contact assez proche avec mes abonné(e)s et une d’entre elles m’a demandé de parler de cet événement en chanson en me décrivant sa situation et, en 30 minutes j’avais écrit la chanson et trouvé une mélodie.

Tu m’as dit que tu avais trouvé les accords et tout ça, tu as pris des cours de piano ou des cours de chant ?

Non, j’ai juste eu envie un jour de m’acheter un piano, et j’ai demandé à un ami, qui m’en a vendu un vieux à 50 euros. De là, je me suis mise à jouer. J’entends quand il y a des fausses notes donc ça m’a facilité la tâche. En ce qui concerne le chant, j’ai pris 4 cours mais j’ai arrêté quand je me suis rendue compte que je pouvais me débrouiller seule et que je m’en sortais un minimum.

Lorsque tu as fait cette musique, tu as gagné combien d’abonnés ? En combien de temps ?

J’ai pris l’équivalent de 7000 abonnés en une nuit. Je suis montée à 90k abonnés et depuis, le nombre a légèrement baissé mais ça me fait toujours autant plaisir.

Mais avant ça, tu avais une assez bonne relation avec tes abonnés puisque c’est l’un d’entre eux qui t’as envoyé un message ?

Oui ! Même aujourd’hui je suis très proche d’eux. J’essaie de répondre au plus grand nombre. Ça a pour moi, une réelle importance car sans eux je n’ai rien. Je sais que je fais de la musique pour m’évader et m’amuser avant tout mais si je n’ai personne qui m’écoute ça perd un peu son sens.

Sur les réseaux sociaux on a la possibilité d’avoir une très grande visibilité d’un coup, mais chez la jeunesse, on entend souvent revenir le fait qu’il y ait un stress supplémentaire et aussi beaucoup de méchanceté. Est-ce que toi, tu as été confronté à ça ?

Ça dépend vraiment des réseaux. Sur Instagram, il y a plus ou moins une identité derrière chaque profil : on y poste nos photos sur lesquelles on peut mettre un nom sur un visage, alors il y a une certaine retenue. Mais Twitter c’est totalement différent car c’est plus un mur à expression alors forcément, lorsque j’ai posté ma vidéo en rapport avec la manifestation lycéenne, j’ai reçu de belles insultes. On retrouve des personnes plus matures mais de ce fait, ils auront moins peur de ce que l’on pensera d’eux. Certes, au début ça m’a fait mal parce que mon but était d’aider mais je suis passée outre lorsque je me suis rappelée que j’avais fait ça pour les personnes touchées.

Aujourd’hui, tu vois que tu as une certaine influence du fait de ton nombre d’abonnés. Quel message souhaites-tu faire passer ?

Je me qualifie comme quelqu’un de relativement normale, qui va en cours, qui sort avec ses amis, qui fait quelques bêtises, donc je reste dans la positivité et les choses simples de la vie. Même quand les chansons que j’écris sont tristes, j’essaie de ramener malgré tout, un petit côté positif.

Qu’est-ce que l’on peut te souhaiter pour l’avenir, comment tu te vois ?

J’aimerais seulement que les gens puissent écouter mes chansons pour entendre ce que j’ai à dire. Je ne demande pas le plus grand nombre, je cherche seulement la présence des gens qui me suivent, les voir à mes concerts. C’est ce qui me fait le plus plaisir.

Tu penses faire un album ?

Oui, c’est même une certitude et il n’y en aura pas qu’un.

NOUVELLE EP DISPONIBLE DEPUIS DÉBUT AVRIL SUR TOUTES LES PLATEFORMES DE STREAMING

Lawra Meschi

Influenceuse

Pouvez-vous nous dire qui est Lawra?

J’ai 21 ans et j’ai passée mon enfance dans un petite ville près de Nice qui s’appelle Vence. J’ai des origines italiennes d’où mon nom de famille. Je suis quelqu’un de très humain. J’ai également trois soeurs, toutes dans le milieu artistique donc 4 artistes dans la famille !

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Assa Sylla

Actrice

Jeune parisienne de 22 ans, Assa Sylla est devenue actrice il y a maintenant 5 ans de cela. D’origine mauritanienne, la jeune femme ne s’attendait pas du tout à faire carrière dans le cinéma. C’est totalement par hasard qu’elle a obtenu son premier rôle dans « Bande de filles » en 2014. En effet ses amies avait été repérées pour passer le casting du film. En les accompagnant elle a également improvisé sans grande conviction, et pourtant, sa prestation a impressionné le jury qui l’a rappelé sans plus attendre. Elle a de suite enchainé la même année avec le film « Danbé, la tête haute », film pour lequel elle a dû mêler cours de boxe et préparation de son baccalauréat de vente. La jeune femme a mis un certain temps avant de réaliser sa réussite comme elle ne prédestinait pas sa carrière au cinéma. L’actrice a toujours préféré regarder des films américains et africains, dans lesquels elle peut s’identifier. Elle ne retrouvait pas beaucoup de femmes noires dans le cinéma français, c’est aussi pour cette raison qu’elle ne se voyait pas démarrer une carrière, c’était impossible pour elle à ce moment. Aujourd’hui elle est à l’affiche de la série franco-belge « Skam », pour une 4ème saison dans laquelle son personnage est au centre. Cette série est adaptée de la version norvégienne et reprend le même fil conducteur. La nouvelle saison est diffusée depuis le 7 avril 2019 sur France 4. Elle considère que sa vie n’a pas vraiment changé, tout du moins sa vie privée, elle habite toujours au même endroit, voit ses amies, en bref elle mène une vie simple.

Par Morgane Chanteloup