Flora Coquerel Entrepreneuse en Philanthrope

Flora, on vous connaît grâce à votre sacre miss France en 2014. Comment votre vie a-t-elle changé depuis votre élection ? Dans quelle activité êtes-vous impliquée ?

Miss France a été une superbe aventure qui m’a énormément appris, autant sur moi que sur le monde. Le public me connaît surtout grâce à ce titre mais c’est vrai qu’on oublie souvent que ce fut une belle parenthèse d’un an qui ne définit pas mon identité. 

Avant Miss France et l’année suivante j’ai suivi des études en Commerce International qui m’ont permis d’enrichir mon envie d’entreprendre. Mes activités sont aujourd’hui très diverses. Je travaille essentiellement avec des marques, en tant qu’ambassadrice notamment ce qui implique beaucoup de shooting photos, de création de contenu, de déplacements et d’événements. Cette dernière année a également été une année de challenge durant laquelle j’ai participé à mon premier documentaire, « Wax in the city » réalisé par Elie Seonnet. Un documentaire qui traite de la place de l’Afrique et des créateurs africains ou franco-africains dans le monde de la mode. Pour cela on parle d’un tous très tendance mais controversé, le wax. Être reporter m’a énormément plu et j’espère pouvoir renouveler cette expérience à l’avenir. 

En plus de cela je suis également modèle photo et présidente de mon association Kelina avec laquelle nous construisons une maternité au Bénin et qui demande un travail constant et intense. 

Pouvez-vous nous dire à quoi ressemble une journée-type de Flora ?

Je n’ai pas de journée-type et ça c’est le bonheur quand on travaille pour soi.

Je peux faire des shootings photo comme des conférences, des tournages ou encore travailler sur mes futurs projets professionnels comme associatifs. En général, je gère mes mails et je fais du sport et ensuite je commence ma journée qui est souvent pleine de rendez-vous pour préparer les projets qui suivent.

Vous avez organisé votre premier gala KELINA, qui fut un grand succès. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre association ?

Oui ça a été énormément d’organisation et grâce à Inès VERNAT de l’agence Rose&Lys nous avons eu un bel événement et nous avons surtout récolté une belle somme pour la construction de la maternité au Bénin. L’association existe depuis 2014. Je l’ai créé avec mes parents en continuité de leur précédente association avec laquelle ils ont construit des écoles, des puits, des bibliothèques au Bénin également. C’est une belle histoire de famille et de transmission. Notre projet de maternité est actuellement en cours mais nous sommes toujours en recherche de fonds et de matériels pour terminer notre projet. Il est également important pour nous d’avoir des mécènes français comme béninois ou africains plus largement. 

Vous êtes un modèle pour beaucoup jeunes femmes. Avez-vous un mot pour elles ?

Ça me touche de savoir que des jeunes femmes me suivent et me prennent pour exemple. C’est une lourde responsabilité parce qu’aujourd’hui avec les réseaux sociaux on partage ce que nous faisons presque quotidiennement avec les personnes qui nous suivent et ça peut avoir un impact important. J’aimerais déjà les remercier mais surtout leur dire de suivre leurs rêves, de se battre pour et de ne jamais penser qu’elles sont incapables de les atteindre. 

Quels sont vos projets dans le futur ?

Je continue mes projets actuels et j’aimerais beaucoup continuer à faire des documentaires comme « Wax in the city » qui a été une aventure incroyable. J’aimerais également créer une marque de vêtements sur laquelle je commence à travailler actuellement.